Les charbons actifs sont
en mélange avec d'autres
déchets dangereux.
Les fumées contenant
le mercure
Les eaux de lavage sont
traitées et, grâce à un additif,
qui résultent
de ce lavage.
Les boues sont ensuite
et ainsi solidifiées sous
une forme que l'on appelle
Le mercure ainsi stabilisé
ne peut s'échapper dans
l'atmosphère ou dans les sols.
Les «
gâteaux » sont envoyés
dans des
elles-même sécurisées.
Les poudres fluorescentes
qui contiennent une petite partie
du mercure sont elles aussi
acheminées vers des ISDD après
démercurisation puis stabilisation
et solidification.
C’est la solution adoptée depuis la fermeture
en 2016 du site de traitement de Solvay qui
en recyclait les terres rares. De nouveaux
débouchés de valorisation sont à l’étude.
conçoit et vend
la toute première ampoule électrique.
Depuis, nos lampes ont fait du chemin.
Reprenons depuis le début :
en 1879,
Le saviez-vous ?
Nos foyers comptent en moyenne
de lampes de toutes sortes :
Aujourd’hui, les évolutions technologiques permettent
d'améliorer leur consommation d'énergie et leur durée de vie
tout en offrant un éclairage efficace.
Encore quelques ampoules
Pas mal d’ampoules
Beaucoup de lampes et tubes
De plus en plus de lampes
Très consommatrices
d’énergie, elles produisent
plus de chaleur que
de lumière ! Une directive
européenne a progressive
ment interdit leur
commercialisation.
Proches des ampoules
à filament, elles les ont
largement remplacées.
Mais toujours trop
gourmandes en électricité,
la réglementation prévoit
leur interdiction en 2018.
Les tubes fluorescents,
dits «
néons
», et leurs
petites sœurs, les lampes
fluocompactes, utilisent
la même technologie très
économe en énergie.
Les lampes fluocompactes
ont connu un boom
ces 10 dernières années.
Prometteuses, ce sont
les lampes les moins
consommatrices
d’énergie et à la durée
de vie la plus longue.
De moins en moins
chères, elles sont pro
gressivement adoptées
par les consommateurs.
Anciennes
technologies
Nouvelles
technologies
Du fait de leur composition
(pas de produit dangereux et peu de matériaux),
l’impact sur l’environnement de leur collecte
par des milliers de camions et de leur traitement
ne serait pas compensé par les gains
environnementaux issus de leur recyclage.
L’image de poubelle barrée
que l'on peut voir sur les lampes
et/ou leur emballage signifie
qu’elles ne doivent pas être jetées
avec les ordures ménagères.
Constituées principalement de verre,
de plastique et de métal, les lampes
collectées se recyclent aujourd’hui
à près de 90% de leur poids.
Les lampes collectées par Récylum sont
en grande majorité des lampes et tubes fluorescents
Comme elles fonctionnent grâce
à une petite quantité de mercure
(0,005% de leur poids), elles sont
dépolluées et recyclées suivant
une réglementation très stricte.
Récylum met tout en œuvre pour
sécuriser leur fin de vie en limitant
au maximum le risque
mercuriel.
Petites nouvelles dans nos foyers, peu
de lampes à LED arrivent en fin de vie
aujourd’hui. Elles peuvent donc être
traitées avec les lampes fluocompactes,
et de la même manière. Mais Récylum
investit en R & D afin de pouvoir
les traiter demain en grande quantité et
de maximiser leur recyclage, notamment l’ex
traction des matériaux stratégiques qu’elles
contiennent (or, gallium, indium, etc).
C'est le seul métal liquide
à température ambiante
(entre -10° et +40°C).
Il se caractérise par une extrême
volatilité, d’où, peut-être,
le nom du dieu grec Mercure,
messager des dieux.
Toxique, il peut entraîner
des problèmes de santé
s’il s’accumule en trop grande
quantité dans l’organisme.
C’est ce composant qui permet aux lampes fluocompactes
d’économiser une énergie précieuse tout en offrant un éclairage efficace.
Demain, ces ampoules seront moins utilisées au profit des lampes à LED
mais aujourd’hui Récylum met tout en œuvre pour sécuriser leur
fin de vie en limitant au maximum le risque mercuriel. Pour y parvenir,
la participation de chacun est essentielle !
Tout commence lorsque vous
devez vous débarrasser
de vos lampes usagées.
Là, les lampes sont broyées dans
un dispositif étanche qui permet
de récupérer le mercure et de
séparer le verre, le métal et le
plastique pour les recycler
ou les valoriser.
Sous une forme broyée appelée calcin, on l’utilise
pour faire de nouveaux tubes fluorescents,
des abrasifs ou des isolants pour le bâtiment.
On le réutilise pour produire d’autres objets.
Par exemple, des cadres de vélos, des pièces automobiles
ou même des boules de pétanque !
Il est incinéré pour être transformé en énergie.
en réutilisant 1 tonne de verre,
on évite d’extraire 700 kg de sable
et de rejeter 500 kg de carbone.
Les opérateurs portent des équipements
de protection individuels adaptés à leur poste
et travaillent sous atmosphère ventilée.
Un système d’alarme se déclenche en cas
de dépassement des émanations de mercure.
Les eaux du site sont collectées dans un bassin
de rétention pour éviter tout rejet dans le sol.
Divers contrôles et audits permettent tout au long
de l’année de s’assurer que le risque est bien maîtrisé.
L’installation de traitement est équipée
d’un système d’aspiration et de filtration
de l’air qui permet de capter le mercure.
Des capteurs placés dans des endroits à risques
de l’usine mesurent le taux de mercure afin
d’appréhender le moindre dépassement.
en déchèterie
dans un magasin
de bricolage
en supermarché
Collectées,
elles sont ensuite
acheminées avec
précaution vers
Pas de panique, la quantité de mercure contenue
dans une lampe est infime, elle ne représente pas
de véritable danger si c’est occasionnel.
La plus grande partie du mercure qui s’est
échappée lors du broyage des lampes
est piégée par des filtres à charbon actif
soufré
placés dans le système
d’aspiration de l’air des installations.
Lorsque les charbons actifs sont
saturés de mercure, on les remplace
par des nouveaux.
La plupart du temps,
ils sont incinérés,
stabilisés puis stockés.
Les filtres sont directement envoyés en ISDD
après stabilisation/solidification grâce à
des liants tels que de la chaux ou du ciment.
Une ISDD est une installation de stockage
des liants tels que de la chaux ou du ciment.
Ce site étanche fonctionne comme un mille
feuille de protections qui évite toute
dispersion des polluants dans le sol.
De la terre et des végétaux
une couche de géocomposites
ultra-résistante
Une membrane de plastique étanche
De l’argile qui assure
une grande imperméabilité
Une membrane
de plastique étanche
De l’argile qui assure
une grande imperméabilité
Une couche de matériaux
inertes protecteurs
On récupère les eaux qui peuvent
passer à travers les déchets
à l’aide d’un réseau de drains.
Elles sont ensuite traitées
en station d’épuration.
Grâce à vous, nous avons déjà recyclé
Mais on est sûrs qu’on peut faire encore mieux ensemble.
Comme 1 personne sur 3 le déclare, vous devez bien conserver un stock
de lampes usagées chez vous. Il n’y a plus qu’à les apporter
dans un bac de recyclage pour leur donner une seconde vie
(souvenez-vous, le karma des lampes !).
sont à votre disposition
partout en France.
Il y en a forcément
un près de chez vous !
Les Lumibox sont
spécialement équipées
d’un système qui
amortit la chute des
lampes pour éviter
qu’elles ne se cassent.
De la collecte en magasin ou
en déchèterie jusqu’au centre
de recyclage, le transport
et le traitement des lampes
sont rigoureusement
encadrés.
brûlés dans un four
sont lavées.
le mercure est piégé dans
les boues
pressées
«
gâteau
de filtration ».
installations
de stockage des déchets
dangereux (ISDD)
,
Thomas
Edison
une
vingtaine
à filament
halogènes
fluorescents
à LED
Mais que se passe-t-il lorsque la lumière
de nos lampes s’éteint pour toujours ?
Les ampoules à filament
et halogènes
ne sont
pas recyclées.
Elles peuvent
être jetées à
la poubelle sans scrupule !
Les lampes fluocompactes, tubes
fluorescents, lampes et tubes à LED
doivent être recyclés.
de lampes
fluocompactes
et de tubes
fluorescents.
99
%
de lampes
à LED
1
%
Mais c'est quoi
le mercure au fait ?
COMMENT
NOS LAMPES
SONT-ELLES
RECYCLÉES ?
Si le mercure est toxique,
pourquoi l’utilise-t-on ?
Le verre
Le métal
Le plastique
Bon à savoir
Simultanément, on isole les poudres
fluorescentes qui contiennent une petite
partie du mercure, et on capture la plus
grande partie qui s’évapore au moment
du broyage grâce à des filtres.
Vous pouvez les apporter...
Mais que devient
le mercure ?
Que fait-on des
charbons actifs usagés ?
Il existe
2 solutions :
5 centres
de traitement
Est-ce dangereux
si j’ai cassé ma lampe fluocompacte ?
Pour éviter tout risque,
il y a 3 gestes simples à suivre
Une ISDD
qu’est-ce que c’est ?
Les couches protectrices
sous
les déchets
Les déchets sont là
Charbons
actifs
Liant
solide
Stabilisation
Solidification
* Mise en place une fois la capacité maximum
de stockage atteinte.
Les couches protectrices
au-dessus
des déchets *
plus de
320 millions
de lampes !
19 000
bacs de recyclage
Solution 2
Solution 1
le karma des lampes
Stop
chute !
en
France
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en
Belgique
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fluorescentes ?
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Une infographie conçue & réalisée par
Retrouvez-les ici
Trouvez le votre ici
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r
eux.
L
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qui
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t
ent
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L
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«
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t
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».
L
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cu
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s
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l
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r
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dans les sols.
L
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t
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en
v
o
y
és dans des
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s
t
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k
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r
eux (ISDD),
elles-même sécurisées.
Solution 2
L
es filt
r
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di
r
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t
ement en
vo
y
és en
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r
ès stabilisation
/
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c
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à des liants
t
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Charbons actifs
Liant solide
Stabilisation
Solidification
Et les poud
r
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r
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L
es poud
r
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r
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C
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t
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r
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t
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t
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en
r
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r
es.
De nou
v
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Une infographie
c
onçue &
r
éalisée par
Grâ
c
e à
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ous,
nous a
v
ons déjà
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ec
y
clé
plus de
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de lampes !
Mais on est sû
r
s qu
’
on peut
fai
r
e en
c
o
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e mieux ensemble.
C
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le décla
r
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v
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pour leur donner
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onde vie
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v
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oc
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ou
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une grande imperméabili
t
é
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sus
des déchets *
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t
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t
e.
Une membrane
de plastique étanche
De l
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s
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une grande imperméabili
t
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L
es déchets
sont là !
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r
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e les eaux qui peu
v
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s
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v
e
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s les déchets
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aide d
’
un
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Elles sont ensui
t
e trai
t
ées
en station d
’
épuration.
L
es
c
ouches p
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c
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sous
les déchets
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